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FOUILLE DE L'OPPIDUM GAULOIS DE VUE

de mai à juillet 2014

(entre -100 et la fin de l’indépendance gauloise)

 

Situation  du site

 

L’oppidum gaulois (habitat fortifié) couvrait le sommet de la colline de Vue avec un coté donnant sur le Tenu et  l’autre sur le marais. Les marais y était probablement un peu plus humide qu'actuellement.

 

A  l’ancien port de Vue, on est à peu près à 3 km de la Loire.

 

 

Les remparts de l’oppidum (Murus gallicus)

 

L'oppidum était constitué de deux enceintes. Une enceinte intérieure de 12 hectares  et  une autre exterieure  de 25 hectares.

 

Les archéologues ont mis essentiellement en évidence une portion du rempart intérieur. 

 

Le mur est matérialisé par deux parements en pierres épais de 1,10 à 1,30 m de largeur (B) qui enserrent  un noyau de terre large de 2 m environ.

Ce mur est renforcé par des poutres transversales de bois espacées de 0,70 à 0,95 m. Ces poutres sont reliées entres elles par un système de longrines dans les parements. Ces poutres et ces longrines sont connectées entre elles par des fiches en fer.

Les poutres de bois n’existent plus mais on voit leurs emplacements en négatif (A)

Ainsi constitué ce rempart devait très bien résister aux efforts de destruction des assaillants. Il y avait probablement des tours et des portes d’accès qu’il reste à situer par rapport à l’alignement des greniers et habitations retrouvées. Il y a également une sorte de contrefort fait de la même conception que le rempart dans l’une des zones retrouvées. La prise de la cité par les romains dû sans doute nécessiter un siège.

 

Devant ce rempart s trouvait un fossé de 7 à 11 m de largeur juste devant le rempart dans le but de bloquer les machines de guerres. Entre le rempart et la défense du fossé il y eu probablement de la culture, mais les fouilles trop rapides n’ont pas révélée de trace d’habitat. Pour info, le calvaire de Sainte Anne est situé en plein sur l’ancien fossé.

A

B

Des carrières

 

On retrouve juste à coté du rempart dans la première enceinte  les carrières de pierres pour faire les parements. La pierre fut donc extraite sur place par les carriers.

 

Les bâtiments à l’intérieur  de l’enceinte

 

Les archéologues ont aussi retrouvé l'emplacement de divers bâtiments identifiées par des trous de poteaux.

 

 

Une pars rustica

 

A l'est des fouilles,  une cour occupée par quelques stuctures et petits bâtiments épars est limitée à son extrémité orientale par 21 structures à quatre poteaux  bordant l'enceinte, classiquement identifiées comme des greniers.  Celui-ci était construit sur pilotis pour empêcher les rongeurs d'y accéder

 

Des prélèvements de graines permettront de connaître quelles étaient les cultures.

 


 

Une pars urbana 

 

Ici on distingue les vestiges d'une résidence privilégiée (aristocratique ?), qui s'inscrit dans un plan carré d'environ 40 m de côté caractérisé par la présence d'un  bâtiment sur chacun de ses côtés et par un portique central à deux poteaux.

 

 

 

 

 

 

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